La naissance de Chloé

J'avais donc saigné le samedi 8 décembre dans la matinée. Je n'étais pas particulièrement inquiète : il s'agissait de glaires mélangées à du sang, donc le bouchon muqueux était sans doute en train de partir. Malgré tout, j'appelais tout de même ma sage-femme pour m'assurer que tout allait bien. Elle me rassure et me dit de passer à son cabinet dans l'aprem pour être sûres que tout est ok. Je suis tout de même un peu déconcertée par le fait de n'avoir aucune contraction. La consultation se passe très bien. Elle m'examine et me dit que mon col n'a pas tellement bougé mais qu'effectivement, il saigne au contact. Lors du toucher, je me contracte : le col est douloureux. Elle me fait un petit monito d'une vingtaine de minutes. Le coeur du bébé bat très bien, il est bien réactif, aucun souci. En revanche, je n'ai effectivement aucune contraction ! Enfin si, une en vingt minutes. Elle me dit de ne pas m'inquiéter, que ça devrait s'estomper dans les jours qui viennent et que de toutes façons, le travail commence à se lancer. Nous rentrons à la maison tranquillement. Curieusement, je ne suis même pas déçue ! Mon impatience n'arrive toujours pas à se frayer un chemin dans ma tête... Ou alors je ne parviens pas à l'accepter.
Je passe une nuit difficile, entrecoupée de contractions intenses mais bien trop courtes et bien trop espacées. Je suis vraiment surprise par ces contractions aussi anarchiques. Vers 4h du matin, je me lève et passe aux toilettes : j'y perds énormément de sang, comme des règles abondantes. Cette fois, je suis inquiète. Je réveille Eric et lui dit qu'il va falloir qu'on aille à la maternité, car je perds encore beaucoup de sang. Il se lève d'un coup, comme électrisé. Je prend tout de même le temps de prendre un petit déjeuné car je sais qu'une fois à la maternité, manger risque d'être plus compliqué. Nous réveillons doucement les garçons, appelons M., notre voisine qui nous avait proposé de prendre les garçons pour le jour où j'accoucherai. Elle est ravie pour nous et nous prend les enfants sans souci malgré l'heure matinale. Je passe également un coup de fil à ma sage-femme pour lui dire que je continue de perdre beaucoup de sang. Elle me confirme qu'il faut que j'aille à la maternité et appelle la mater pour les prévenir de notre arrivée. Nous nous mettons en route. J'ai toujours des contractions qui sont relativement intenses mais me semblent toujours beaucoup trop espacées et anarchiques pour être celles du travail. Ma SF me rassure au téléphone en me disant que pour un quatrième, l'accouchement pouvait avoir lieu avec des contractions irrégulières et pas forcément très douloureuses. J'aimerais y croire mais je sens que quelque chose "coince". Nous avons 45 minutes de trajet jusqu'à la maternité. Je suis assez sereine, même si les contractions me font souffler assez régulièrement sur le trajet. Eric, par contre, est tendu et a tendance à rouler un peu vite sur les routes. Je tente de le rassurer, de lui dire que ce ne sont que des contractions et que c'est normal, mais je sens bien que quoique je lui dise, il reste inquiet. Nous arrivons à la maternité. Nous sommes pris en charge par une sage-femme qui regarde un peu mes pertes et ne semble pas impressionnée. Elle décide de me poser un monito pour voir un peu où en sont les contractions et si Bébé va bien. Monito posé, nous restons un moment à attendre le verdict. Je me sens complètement démoralisée. Je n'aime pas cette ambiance, j'ai peur, je me sens mal. Je suis exactement dans la position que je ne voulais pas avoir : ficelée à un monitoring par une sage-femme que je n'ai jamais vu avant, dans une pièce peu accueillante, obligée de rester allongée... Mon Dieu quelle détestable situation. Et pourtant...
Effectivement, j'ai des contractions. Elles sont relativement peu douloureuses, mais le monito montre qu'elles montent très haut, et sont là toutes les cinq minutes environ. En revanche, elles ne sont pas très longues. Ils nous laissent avec le monito durant bien trop longtemps à mon goût. La demi-heure nécessaire pour être couvert en cas de problème est passée depuis longtemps et je m'agace qu'ils nous laissent comme ça. Je les appelle et demande à aller aux toilettes. Ok, pas de souci, ils débranchent et me rebranche après ! Je demande s'il y a une raison pour me rebrancher : ils sont en train de faire leur changement d'équipe, c'est la nouvelle équipe qui viendra apprécier l'avancée du travail et la conduite à tenir... Bon... Nous patientons de nouveau. Seulement, le monito commence à émettre des sons bizarres. Nous voyons bien qu'à chaque contraction, le coeur du bébé semble avoir des faiblesses, mais nous savons également que c'est souvent le cas : le bébé réagit aux contractions et puis les capteurs ont parfois du mal à capter correctement durant les contractions. Cependant, la machine se met à biper désagréablement. Une sage-femme vient voir ce qui se passe après un temps qui m'a semblé considérable et nous annonce que ce n'est rien, l'appareil a "perdu" le coeur du bébé pendant un petit laps de temps. Elle me dit que ça commence quand même doucement, que j'ai des contractions toutes les 5 minutes et qu'elles sont assez intenses. Je ne me sens pourtant toujours pas en travail, je n'arrive pas du tout à envisager que ce soit partit. Mon col est ouvert à deux doigts donc les contractions sont efficaces. Bon, j'essaye d'intégrer tout ça, mais je continue à avoir beaucoup de mal. Je suis persuadée que les choses vont encore être longues et j'aimerais qu'ils nous autorisent à ressortir pour aller marcher un peu en dehors de ces lieux qui, décidément, me stressent. Cependant, il faut encore que nous attendions qu'ils fassent leur relève. La relève dure longtemps, ils sont surchargés de travail. Pendant ce temps, le monitoring ne cesse d'émettre toutes sortes de bip, et nous voyons bien que le rythme cardiaque du bébé baisse fréquemment. Une sage-femme repasse et tente de mieux régler le récepteur, mais les battements cardiaques restent faiblards. Elle repart sans nous donner plus d'explication. Puis finalement, c'est un obstétricien qui repasse. Il observe le monitoring et nous annonce qu'à chaque contraction, le coeur du bébé décélère. Ce n'est pas inquiétant en soi, mais comme j'en suis au début du travail, il faudra surveiller tout ça de très près. Bon, je tente d'assimiler ce fait. Car, comme me le dit un peu plus tard ma sage-femme au téléphone, ça signifie que je vais devoir garder le monitoring, alors que je le voulais en intermittent. Et puis, ça veut également dire que je vais être moins mobile, il faut que j'oublie l'idée de ressortir pour activer le travail. On tente de changer de position pour aider un peu le bébé à récupérer et à mieux supporter les contractions. Assise, le progrès se fait sentir sur une seule contraction, puis lors des deux autres, le coeur décélère et remonte très difficilement. Je me mets sur le côté gauche : aucune amélioration, au contraire même, le coeur décélère sans même qu'il y ait de contraction. Le docteur revient avec un appareil d'échographie : il veut vérifier qu'il n'y ait pas de cordon à proximité du cou ou de la tête. A l'écho, il voit du cordon à proximité du cou, mais il ne parvient pas à définir s'il est enroulé ou pas. Il me fait un toucher vaginal pour apprécié l'avancée du travail et tenter de trouver le cordon. C'est super douloureux parce que du coup, il remonte très haut. Mon col est à 3, les contractions sont donc bien efficaces. Il me demande comment j'ai accouché pour mes autres enfants. Que des voies basses, il nous dit "ce serait dommage de partir sur une césa pour un quatrième..." Je prend ça comme une boutade. Il m'est inconcevable qu'on envisage sérieusement cette solution. Mais le coeur du bébé continue de décélérer à chaque contraction et il récupère de plus en plus mal, de plus en plus difficilement... Nous restons rivés sur ce fichus monito, de plus en plus inquiets. Alors que le docteur revient pour contrôler le monito, Eric lui dit que nous avons perdu notre première fille d'une maladie cardiaque. Je suis surprise par son geste. Je réalise peu après qu'il envisageait un lien entre la faiblesse du coeur du bébé et la mort de Marie. Cependant, son action va avoir une conséquence : le médecin décide de pratiquer une césarienne immédiatement. Je fond en larmes. Je regarde Eric, il est pâle comme un linge, je ne l'ai vu aussi mal qu'une seule fois dans ma vie et je ne pensais vraiment pas réitérer l'expérience. Il me caresse la joue, m'embrasse, s'excuse, m'embrasse à nouveau et pleure... Je n'arrive toujours pas à y croire. Le médecin revient avec une armée d'aide-soignante et sage-femme. Ma sage-femme à moi est en route, bien qu'elle soit au courant que le plateau technique n'est plus du tout envisageable. Elle veut venir nous soutenir quand même. Il m'explique que si j'étais plus avancée dans le travail, ils accéléreraient les choses pour que le bébé sorte au plus vite, mais en l'occurrence, même avec de l'ocytocine et en perçant les membranes, le travail sera sans doute trop long. Il ne veut pas tenter. Moi, je n'ose rien dire, je ne fais que pleurer. Une fois le médecin ressortit, une sage-femme très désagréable me rase le pubis. Ce geste est hyper symbolique pour moi : ça y est, c'est fichu, je vais être césarisée, je n'accoucherai pas. Je pleure, je n'arrive plus à m'arrêter. Eric est toujours prêt de moi, lui aussi est très mal. La sage-femme sort un truc avec une aiguille qui me semble énorme et elle me marmonne qu'elle va me poser une sonde urinaire. J'ai envie de lui dire de m'expliquer ses gestes, mais les mots restent coincés dans ma gorge. La pose est douloureuse. J'anticipe la moindre douleur, je ne supporte qu'à peine qu'on me touche. La sage-femme râle parce que je n'ai pas de voie veineuse. Elle va en chercher une et râle de nouveau parce que mes veines sont trop petites. Je lui signifie que celles de mon bras droit sont plus grosses mais elle s'obstine à piquer mon bras gauche. Je suis perfusée, sondée, habillée... dépossédée. Je continue d'avoir des contractions malgré tout. Cependant, elles ne semblent pas se rapprocher ni augmenter en intensité. Mais avec toute l'adrénaline que je dois secréter, il n'y a rien d'étonnant à cela ! J., ma sage-femme, arrive enfin. Elle me voit en larmes et prend immédiatement dans ses bras. Je sanglote comme une petite fille, je m'accroche à elle. Elle me parle doucement, me rassure, elle me promet qu'elle ne me quittera pas : elle va venir au bloc avec moi, puisqu'Eric n'a pas le droit et elle restera tout le long. Une vraie force dans ce moment de détresse ! Jamais je ne pourrais assez la remercier pour ça ! En moins de temps qu'il n'en faut pour dire ouf, on débloque les roues de mon lit et on m'emmène vers le bloc. Je n'ai même pas eu le temps d'embrasser Eric, même pas eu le temps de lui dire "à plus tard" ou plutôt ce que j'avais vraiment envie de lui dire : "si jamais... prend bien soin des enfants et ne te reproche rien". Car oui, je suis aussi terrorisée à l'idée de mourir durant l'intervention qu'à l'idée que mon bébé meurt. Je jette un dernier coup d'oeil à la chambre, Eric s'est détourné vers la fenêtre... Je tente de me concentrer sur mon bébé. On m'a mit un masque à oxygène qui me gêne énormément mais qui aide à oxygéner mon bébé. Là, sincèrement, ça va devenir un vrai cauchemar. Les gens qui s'occupent de moi parlent en même temps de leurs petites mésaventures, ils font ça mécaniquement, je ne suis pas là, je n'existe pas, je ne suis rien. Ils seraient en train de faire un lit qu'il n'y aurait aucune différence dans leur comportement. Pourtant, je pleure toujours, j'ai des contractions qui font que je souffre beaucoup quand ils me bougent, mais ils s'en fichent. Je dois changer de lit, avec la sonde, la perf, le masque à oxygène, je galère un max. Puis, il me pose une charlotte et ça râle à nouveau parce que j'ai les cheveux très longs !! Enfin, J. revient, elle était partie s'habiller. Je suis assise sur la table d'opération, on est en train de me badigeonner le dos. On m'a expliqué que j'allais avoir une rachianesthésie. ça se pose comme une péridurale, c'est juste un peu plus fort. Je suis soulagée de ne pas être sous anesthésie générale. Au moins, je pourrais voir mon bébé tout de suite ! Mais je suis stressée à l'idée de subir cette opération en étant consciente. La pose de la rachi est stressante, mais J. est là et m'aide énormément : pendant toute la pose, je lui pose plein de questions, parfois un peu idiotes : "ça fait mal longtemps la cicatrice ?" ou encore "je pourrais l'allaiter ?", etc... Les seuls moments un peu douloureux sont la piqûre d'anesthésie locale et lorsqu'il introduit l'aiguille pour mettre l'anesthésiant. Puis, ils doivent attendre que l'anesthésie agisse. Pendant ce temps, je suis allongée, attachée, le champ est posé devant moi. Je continue de sentir des choses : des picotements très désagréables quand on me touche , des sensations lointaines. J'ai peur de sentir l'incision, de sentir ce qu'ils vont faire. Mais J. me rassure, ils testeront ma réactivité avant d'ouvrir. Elle tente de percevoir le coeur du bébé avec une sonde, mais rien à faire, elle n'entend rien. Mes larmes redoublent d'intensité : dans ma tête, c'est clair, il est mort ! Elle finit par laisser tomber la sonde et vient se positionner à la tête pour me parler et me rassurer. "Vous sentez là madame ?" me demande le médecin. Non, je ne ressens rien. Il était en train de me pincer la peau. Je sens des sortes de pressions, mais aucune douleur. Je me concentre pour respirer calmement, je me dis que si le bébé peut encore être réanimé, le fait d'avoir eu un max d'oxygène avant l'aidera sans doute. Soudain, je sens une pression énorme, ça me coupe le souffle, je ne peux m'empêcher de crier un peu. J. m'explique qu'ils font sortir le bébé, que c'est désagréable, mais que ça va passer. Ils sortent la tête et je sens de nouveau cette horrible pression qui me coupe le souffle pour sortir les épaules. Je sens mon ventre qui se dégonfle et on me présente juste le visage de mon bébé au-dessus du champ. Il est rose, je n'en reviens pas ! "ça y est madame, il est là !" me dit le médecin. J. va chercher mon bébé, je l'entend crier, je n'en reviens toujours pas. Je ne cesse de me répéter qu'il est vivant, je pleure de nouveau. J. revient avec lui tout serré dans des draps. Elle me le présente. "Tu veux que je te dise ou tu veux voir par toi-même ?" me demande-t-elle. Je me souviens que pour Léo, c'était Eric qui me l'avait annoncé avant que je le vois, je lui dis donc que je veux voir. Je m'attendais vraiment à voir un zozio entre ses jambes, quelle ne fut pas ma surprise lorsque je m'aperçus que non, il n'y avait rien. Je regarde J., et lui demande, incrédule : "c'est une fille ?" Elle acquiesce et voilà que mes larmes redoublent à nouveau, mais c'est de joie cette fois ! Je me dévisse le cou pour la bisouiller, je lui dis que je l'aime, elle est si belle, c'est juste extraordinaire, je n'en reviens pas ! J. repart avec Chloé, me promettant de revenir au plus vite. Je me sens beaucoup mieux et j'attends la fin de la césa avec impatience. Il me tarde de la prendre dans mes bras !! Je demande ce qu'elle avait et le médecin me répond à travers le champ qu'elle avait bel et bien le cordon très serré autour du cou. Il m'assure que tenter la voie basse lui aurait été sans aucun doute fatal. La césarienne se termine, ils m'emmènent alors en salle de réveil. Je dois y rester jusqu'à ce que je puisse de nouveau bouger mes jambes, on m'annonce au moins 2h ! Je ne vais pas voir mon bébé pendant deux heures ?? Cela me semble impossible !! En salle de réveil, J. revient et m'annonce que tout va bien, qu'Eric est fou de joie et qu'ils vont bientôt arriver. Elle est géniale, car connaissant le personnel de la maternité, elle m'obtient tout un tas de petits "avantages" que je n'aurais sans doute pas eu si j'avais été seule. Ainsi, bien que ce ne soit pas d'usage, Chloé et son papa sont acceptés dans la salle de réveil tout le temps où je dus y rester ! Je pus même mettre Chloé au sein, ce qui me fit un bien fou ! L'allaitement m'avait tellement manqué ! Je me remis à pleurer en la voyant téter, en sentant cette sensation si particulière... Je n'en revenais pas ! Je demandais alors à J. si la césa était vraiment nécessaire. Elle m'assure que oui. Et elle, je la crois. Elle me dit que le cordon était vraiment très serré et que Chloé serait morte avant de sortir, si elle n'était pas restée coincée. Je n'en reviens pas. J'ai du mal à atterrir. A réaliser que j'ai une deuxième fille, une deuxième fille qui a faillis mourir, une deuxième fille qui a été sauvée par les médecins...

Voilà, je vous en ai mit une vraie tartine... A tort ou à raison, je l'ignore, mais l'écrire m'a fait beaucoup de bien. Forcément, je me sens mal, je me tape un baby blues d'enfer. J'aurais aimé du soutien, mais je n'attends aucun miracle, il va me falloir du temps pour accepter ce qui s'est passé.

J'ai mal à ma cicatrice, mal au dos, mal au bras qui a supporté deux perfs pendant plus de 24h. Mon homme est resté près de moi durant trois jours, mais il doit bien repartir travailler et nos amis et famille ne peuvent supporter la charge de nos deux aînés indéfiniment... Donc je suis seule avec Chloé jusqu'à demain soir au mieux, au pire jusqu'à vendredi... J'avoue que je me sens seule et mal...

Pfff voilà, ce n'était vraiment pas ainsi que je voulais revenir sur le forum, mais j'avais besoin d'une fenêtre extérieur pour ne pas paniquer ! J'aurais préféré parler de tout ça avec plus de recul... Tant pis !

Tu viens de me faire pleurer Lisa

j'en pleure c'est trop émouvant!
c'est juste magnifique que tu puisse avoir une autre petite fille... elle a été sauvée a temps et sa c'est aussi merveilleux!
encore félicitation a toi et a ton mari

félicitation Winnie, j'imagine que tout ça doit être dur a digérer, mais tu as ta petite fille en parfaite santé, gros bisous ma belle

moi je ne cesse de penser à cette petite phrase ...
le bonheur , en partant , m'a dit qu'il reviendrait ...
et c'est exactement ça .
chloé est vraiment très forte !

après je ne sais pas si c'est un bien ou pas , mais pour marie tu n'aurais pas pu avoir une naissance plus naturelle et la suite à été hélas bien triste .
là pour chloé tu as eu le nec plus ultra de l'ultra médicalisé mais à raison , et ta fille va bien ....

alors j'ai de la peine pour toi parce que clairement je comprend ce sentiment d'être dépossédée dans un pareil cas .
mais ouf et re ouf pour chloé parce que là un aad aurait vraiment été catastrophique .
un grand bravo à éric qui a su être clairvoyant et sauver votre puce .
un merci à ta sf d'avoir pu rendre humain ( du moins un peu ) tout ça .
et un gros bisous pour toi
et biensur à tes enfants !!!

Felicitattions Winnie!!! et meme si cen'est pas l'accouchement dont tu revais,ta petite fille va bien, et c'est e plus imprtant!!!

il est emouvant ton recit winnie !! encore felicitation pour la naissance de Chloé
et je vous souhaite bq de bonheur!!!!

quel récit, ça prend aux tripes ,
vraiment malgré "l'amertume" de ne pas avoir pu avoir exactement ce que tu voulais, tu vas pouvoir te dire dans quelques temps qu'il ne pouvait en être autrement, pour ton bien, pour celui de ta puce, pour vous.

Prends soin de vous et profites

profites bien de ta petite Chloé (ma soeur s'appelle comme ça, tu vas pas t'ennuyer lol )

tu as un sentiment d'échec qui est logique. Courage pour surmonter tout cela et je pense que des mamans ayant vécu la même situation pourront t'aider.

En tout cas ta tartine m'a fait pleurer. Si tu as ressenti le besoin d'en parler ici et que ça t'a fait du bien ben fais en des tartines.

On aime bien les tartines mais la prochaine fois pense au nutella !!

Bon contente d'avoir de tes nouvelles. On pense bien fort à toi.

Gros bisous à toi, ton homme et tes merveilles d'enfants.

Merci beaucoup pour votre soutien les filles, ça me fait vraiment du bien !

Je viendrais plus longuement prochainement. Chloé est en super forme et si tout continue aussi bien, nous devrions sortir vendredi !

Merci merci, ça me fait vraiment du bien d'avoir pu en parler et de lire vos messages ! Plein de bisous !

Super émouvant ton récit.
Tout le bonheur du monde

ah bah voilà, ça m'a coupé l'appétit et fait couler des larmes.....

très beau récit mais terrible épreuve pour toi et ton mari..
je pense que ça dû être très dur pour toi mais il n'y avait pas le choix, le seul truc qui aurait pu changer, c'est l'aimabilité du personnel, et ça je connais bien, j'ai vécu le même comprtement lors de mon premier accouchement, les 3 nanas étaient en train de s'embrouiller grave entre mes jambes, pendant l'expulsion, pour une histoire de jour de repos!!!!!!!

en tout cas, tout va mieux maintenant pour vous 2........alors essaye de bien en profiter et "d'oublier" ces moments d'angoisse...

Bienvenue Chloé

Quel récit émouvant !
Je vous souhaite tout le bonheur possible tous les cinq.

Tu m'as fais pleurer !!!

Je ne sais pas ce que tu as pu ressentir mais les médecins ont fait un super travail. Profite bien de ta poupette !

Bisous à toi et a toute ta famille

WINNIE:tu es une femme pleine d'amour de joie de passion,tu as un grand besoin de donner!tu es admirable.Quand tu as perdue la petite Marie tu as réussit a affrontée la situation même si ton couple est passé par de dur épreuves.ton homme et toi êtes allés de l'avant et sa je trouve que c'est merveilleux!
pleins de méga bises a toi ta puce ton mari (qui a fait un travail génial =en + de ta SF ) ...bonne nuit blanches

Oh purée moi aussi je suis en larme à te lire !!

Heureusement que ta sage femme t'a déconseillé fortement l'AAD pour cette naissance !! Heureusement qu'elle a pu être présente pour toi !!

Je suis vraiment contente pour toi qu'au final tout se soit bien terminé mais effectivement j'imagine bien ta frustration et ton angoisse, votre angoisse. Tu t'es sentie dépossédée de ton accouchement, mais ça a sauvé ta fille.

Je te souhaite de très vite arriver à aller mieux pour profiter au mieux de ta nouvelle vie avec Chloé.

ah oui une dernière petite chose... je veux bien voir sa jolie frimousse .

moi aussi j'espère voir son jolie petit visage calme reposant...