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 Obama : double visage ? Prix Nobel de la paix ?

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AlizeaDorée
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MessageSujet: Obama : double visage ? Prix Nobel de la paix ?   Obama : double visage ? Prix Nobel de la paix ? EmptyJeu 10 Jan - 11:06

Citation :
Lutte antiterroriste : le double visage d'Obama
Le Point.fr - Publié le 10/01/2013 à 09:09
Guantánamo, drones, détentions indéfinies, surveillance électronique accrue... Le bilan du Prix Nobel de la paix 2009 est loin d'être réjouissant.



Dans quelques jours, le camp de Guantánamo fêtera ses onze ans. Une décennie de détentions arbitraires sans garanties judiciaires. À la suite des attentats du 11 Septembre, l'Amérique meurtrie avait en effet adopté un véritable arsenal antiterroriste : le USA Patriot Act. Lors de sa première campagne présidentielle, Barack Obama avait promis qu'il fermerait Guantánamo. Il avait promis qu'il supprimerait les tribunaux militaires et qu'il mettrait un terme aux détentions "indéfinies" qui permettent aux autorités militaires d'arrêter et de détenir des personnes suspectées de terrorisme sans qu'elles puissent se défendre devant un tribunal. Autant de promesses vaines. Le Congrès vient une nouvelle fois de lier les poings du président américain. Alors que tous les regards étaient tournés vers le "fiscal cliff", le fameux mur budgétaire, Obama a apposé sa signature au controversé National Defense Authorization Act (NDAA). Il a ainsi entériné, en matière de terrorisme, les "pires excès des années Bush", raconte le quotidien The Guardian.

Une disposition du NDAA 2013 interdit en effet à l'administration Obama de dépenser un centime des 633 milliards de dollars du budget de la Défense pour faciliter le transfert de détenus de Guantánamo. Une section du texte prévoit également l'extension des détentions indéfinies. Lors de la signature du budget de la défense 2012, Barack Obama avait néanmoins averti le Congrès : "Je tiens à souligner que mon administration n'autorisera pas les détentions militaires indéfinies, sans procès, de citoyens américains. En effet, faire cela reviendrait à rompre avec les plus importantes traditions et valeurs de notre nation." Cette année, il ne s'est pas donné la peine de faire cette "clarification", déplore Andrew Rosenthal, éditorialiste au New York Times.

"Washington a durci sa politique du secret" (Chase Madar)

Barack Obama a également prolongé pour cinq ans le Foreign Intelligence Surveillance Act (Fisa). Au nom de la lutte antiterroriste, les agences de renseignements américaines, comme la CIA et la NSA, peuvent surveiller les e-mails et les communications internationales de citoyens américains. Le tout sans mandat judiciaire. Les - rares - protestations des élus n'y ont rien changé, leurs amendements ayant été rejetés, explique The Economist. Le sénateur de l'Oregon Ron Wyden avait ainsi réclamé que le nombre d'Américains espionnés soit rendu public. Alors que Pat Leahy, sénateur du Vermont, voulait limiter l'extension du Fisa à trois ans.

Autre déconvenue de taille pour les associations : les exécutions sommaires par les drones. Le New York Times et une association de défense des libertés ont réclamé début 2012 la diffusion de mémos détaillant les attaques de drones au Yémen. Washington leur avait alors adressé une fin de non-recevoir. Fin décembre, un juge fédéral confirme la décision de l'administration d'Obama. "Le gouvernement n'a pas violé la loi sur la liberté d'information", écrit la juge. Chase Madar, avocat aux États-Unis, écrivait en octobre pour Le Monde diplomatique : "Washington a durci sa politique du secret. En 2011, 77 millions de documents ont ainsi été classifiés, soit 40 % de plus que l'année précédente."

Les Américains peu concernés

Des associations, comme l'American Civil Liberties Union ou encore le Bill of Rights Defense Committee, protestent, mais n'arrivent pas à susciter l'adhésion populaire. "Les Américains ont l'impression que cela ne les concerne pas, que seuls les mauvais citoyens sont visés par ces dispositions. Ils se disent peut-être que cette méthode est préférable à une vraie guerre à l'irakienne", explique Nicole Bacharan, historienne et politologue franco-américaine. "Même si Barack Obama ne tient pas toutes ses promesses, je pense que la majorité de l'opinion a tendance à lui faire confiance. La société estime qu'il n'abusera pas des pouvoirs qui lui sont donnés. Sous Bush, c'était différent. On avait un peu l'impression qu'il disait : Je défends coûte que coûte les Américains et j'utilise toutes les méthodes à ma disposition pour ça", poursuit la spécialiste.

Au Congrès, rares sont les élus qui ont fait entendre leur voix. "Depuis la Seconde Guerre mondiale, il semble que la défense des libertés civiles ne progresse aux États-Unis que lorsque le Parti démocrate se trouve dans l'opposition", remarque Chase Madar. Seuls quelques élus du Parti démocrate et la "droite de la droite" se sont opposés au NDAA, explique Nicole Bacharan. Le très libertarien Rand Paul, sénateur du Kentucky, est un des rares à avoir pris la parole. "Quand tu es accusé d'un crime dans ton pays, tu obtiens un procès [...], qu'importe à quel point ton crime est odieux, à quel point tu es atroce, nous te donnons un procès. La détention indéfinie de citoyens américains est une abomination", a-t-il affirmé.
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